Napoléon urbaniste
La promenade vise à montrer le projet de Napoléon pour Paris et les monuments qui subsistent.
Avec Napoléon, un souverain se réinstalle à Paris pour la première fois depuis le départ de la Cour pour Versailles quelque cent vingt-cinq ans plus tôt. Le gouvernement révolutionnaire n’avait pas eu le loisir de beaucoup se soucier d’urbanisme ; Napoléon va penser Paris en capitale d’un empire regroupant une France de 130 départements et les états qui lui sont associés.
Urbanisme ? La relative brièveté du régime, le coût lié aux expropriations ne permettront pas de réaliser les grandes percées, notamment l’axe est/ouest censé relier la place du Trône à l’Etoile, mais de nouvelles voies sont ouvertes, notamment à travers les propriétés des communautés religieuses devenues «biens nationaux». Il est donc préférable de parler de cadre urbain, avec la construction, l’aménagement de palais ou édifices gouvernementaux, la création de fontaines publiques, le lancement de nouveaux ponts, le projet de relier le Louvre aux Tuileries ou encore le musée Napoléon. Il faudra attendre 40 ans et l’arrivée au pouvoir du neveu pour que Paris prenne son visage actuel.
Avec comme point de départ l’Assemblée Nationale ancien Palais Bourbon et sa façade monumentale comptant 12 colonnes corinthiennes, le conférencier, après avoir commenté le fronton de l’édifice et les différentes statues l’encadrant, nous a fait emprunté le pont de la Concorde d'une longueur de 153 mètres et d'une largeur de 34 mètres. Il a été construit avec des pierres de taille provenant de la destruction de la forteresse de la Bastille.
Ensuite, nous nous sommes rendus place Vendôme et appris que la colonne en pierre du même nom fut érigée par Napoléon pour commémorer la bataille d'Austerlitz. Haute de 45 mètres et de 3.60 mètres de diamètre elle est habillée d’un ruban de 280 mètres sur lequel 425 plaques de bronze racontent toute l’histoire de la campagne de la grande armée. Par un temps magnifique, dans le jardin des Tuileries bien animé, nous nous sommes arrêtés devant le Carrousel qui fut construit en 1789 en plusieurs étapes. Ses dimensions : 14.60 mètres de hauteur, 19.60 mètres de largeur et 6.65 de profondeur. Il est surmonté d’une sculpture représentant les chevaux de Saint-Marc.
Notre promenade a pris fin face au Pont des Arts premier pont métallique de Paris. Les parapets grillagés du Pont des Arts sont désormais le support de nombreux cadenas accrochés par des couples ce sont des "cadenas d'amour".

 

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Le Stade de France
 

Créée pour la coupe du monde 1998, le plus grand stade français a été inauguré cette même année.

Quelques chiffres :
Coût : 364 millions d’euro (concession trentenaire de Bouygues et Vinci).
90 000 places en configuration spectacle, 80 000 places assises et couvertes en formation football ou rugby, 75 000 places pour tout ce qui a attrait à l’athlétisme, 18 000 places en format théâtre.
Construit en 31 mois de mai 1995 à novembre 1997, on considère que c'est à ce jour, la plus grande arène modulable du monde. Le toit est une prouesse architecturale. 2 écrans géants dans le haut des gradins diffusent les images des différents spectacles qui se déroulent sur la pelouse qui est naturelle. Environ 22 événements par an sont produits. Il ne faut que 10 à 12 minutes pour évacuer le stade. Sur le site il y a un restaurant, et 173 loges VIP.

Notre visite nous a conduit aux vestiaires, à la salle d’entraînement et aux abords de la pelouse.
Visite intéressante et instructive !!!

 

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Orient-express
Dans sa splendeur d’autrefois, le mythique train Orient-Express fait halte sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe. Locomotive en tête suivie de 3 voitures exceptionnelles et d’un wagon restaurant. Le visiteur découvre l’atmosphère luxueuse et feutrée des voitures avant de poursuivre par l’exposition située à l’intérieur de l’Institut.
Exposition où sont retracées les origines et l’histoire de l’Orient-Express.
Sont exposés des objets (vaisselle, argenterie, malles…), documents d’archives, affiches, photographies, reconstitution de cabines…
L’exposition permet de comprendre comment on a pu accéder aux portes de l’Orient et les ouvertures que cela a apportées. En effet, les villes placées sur le parcours du train vont de Londres à Paris, Vienne, Venise jusqu’à Istanbul puis grâce aux correspondances on pouvait aller à Alep, Damas, Beyrouth, Bagdad, Le Caire, Louxor, Assouan….
Ces pays si éloignés devenaient enfin accessibles.....
 

 

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