Retour sur les sorties du mois de Novembre :

Bref retour sur le programme varié du mois de novembre dernier. 

La journée à Meaux du 9 novembre a eu pour objectif de faire connaître cette ville qui date de l’époque gallo-romaine. En effet, c’est depuis cette époque que le centre historique existe. Il n’a cessé d’évoluer jusqu’au milieu du 15ème siècle. Meaux est un évêché. Jacques Bégnine Bossuet en a été évêque sous le règne de Louis XIV.

Au cœur de ce  centre historique, la Cathédrale Saint-Etienne se dresse. Sa construction a débuté à la fin du 12ème, s’est poursuivie tout au long du Moyen Age pour s’achever au milieu du 16ème siècle.

  Le Palais épiscopal d’un point de vue architectural présente une belle harmonie d’ensemble, bien que sa construction se soit déroulée sur différentes périodes. Cet ancien palais est devenu le Musée Bossuet : collection unique de peintures et de sculptures en Ile-de-France.
                            La cathédrale Saint-Etienne
                              

Dans l’après-midi, la visite du Musée de la Grande Guerre au Pays de Meaux a malheureusement été trop rapide.
Organisé en plusieurs espaces, le musée retrace l’Histoire de la guerre 1914 - 1918. Les nombreuses scènes représentées permettent de visualiser la vie menée par ses hommes, l’organisation dans les tranchées, les équipements de défense, les armes, les conditions sanitaires, etc. La légendaire épopée des taxis de la Marne est représentée. Dans de nombreuses vitrines sont exposés, …. le « crapulot » journal des tranchées,  les gaz de combats (masques, protections, masques à gaz), les matraques de tranchée, dagues, poignards,  les différents objets quotidien de la vie dans la tranchée, les « gueules cassées (les soldats ayant eu une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage). On peut voir un aérostier, un bus transformé en pigeonnier et de nombreux ustensiles.
Musée très agréable, il mérite d’être visité en prenant le temps nécessaire.

 

                                                         

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Journée du 23 novembre
Importante, cette journée pour l’association qui a organisé le matin l’accueil des nouveaux Clamartois, et l’après-midi proposait à tout public une conférence sur les Chemins de Compostelle ou comment est né et a évolué ce pèlerinage à présent si connu.
Revenons à la matinée avec la visite commentée en car de la ville et de ses différents quartiers.
Une trentaine de Clamartois ont pris place dans le car et ont appris en partie l’histoire et les évolutions de leur ville. Visite appréciée au vu des retours des voyageurs qui se sont ensuite retrouvés à la réception organisée par l’association en partenariat avec la Mairie. Auditoire composé de familles attentives aux discours prononcés par le Président de l’association et de Monsieur le Sénateur-Maire. Puis en final, un agréable cocktail a permis de créer un espace d’échanges sympathiques et conviviaux.

 

 

Dans l’après-midi, le conférencier, Pierre-Alain Mallet, conférencier national diplômé d’Histoire et de l’Ecole du Louvre, a, avec clarté, limpidité, simplicité, et professionnalisme déroulé le fil conducteur de l’Histoire de la découverte du tombeau de Saint-Jacques en 813, à l’époque actuelle où de nombreux pèlerins parcourent les routes avant d’atteindre le tombeau de l'apôtre Saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne).
Exposé qui a permis de resituer l’influence des « moines Clunisiens » en Europe durant tout le Moyen-Âge, la conquête musulmane de la péninsule ibérique, puis la reconquête chrétienne par les Rois Catholiques.
Conférence très appréciée par les nombreux participants.

 

 

 

 

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Visite de la Bibliothèque Sainte-Geneviève   
Assez grandiose la façade de la bibliothèque construite dans ce quartier qui s’est développé autour de l’abbaye Sainte-Geneviève. Encadré par l’Eglise Saint-Etienne-du-Mont, le lycée Henri IV (c’est à cet endroit que se trouvait l’ancienne abbaye construite par Clovis en l'an 502, il n’en reste pratiquement plus que le clocher visible depuis l'extérieur) et enfin le Panthéon.
La construction s’est déroulée entre 1838 et 1850 et s’est faite sur l’emplacement de l’ancien collège de Montaigu.
Une première, cette construction dont la vocation était de devenir une bibliothèque.
Aujourd'hui devenue bibliothèque d'État à la fois interuniversitaire (universités Paris 1, 2, 3, 4 et 7) et publique, elle reste accessible à toute personne majeure ou titulaire du baccalauréat.
Une fois franchi le hall spacieux, on pénètre dans une salle de 80 m de long, 20 de large et 15 de haut. Eclairé par 41 fenêtres, ce lieu du « savoir » accueille 1500 à 2000 lecteurs par jour entre le mois de mars et de novembre (période de pointe pour cet établissement). Environ 20 000 livres par an viennent enrichir les 2 millions d’ouvrages qui sont uniquement consultés sur place entre 10h et 22h. Lieu de rencontres privilégiées - car plusieurs disciplines se rencontrent - se dégage une sensation de calme, dans cette immense et belle salle aux rangées de tables et chaises en bois, bien alignées. Le cabinet de curiosités mérite la visite car dans les différentes vitrines on trouve des objets hétéroclites : sabre, ceinture de danse, pagne, carquois, flèches….
Dans le bureau du directeur, à la fois musée, on peut voir une horloge planétaire, un portrait d’Alexandre de Pingré, (bibliothécaire de l'abbaye de Sainte-Geneviève (1753)) - un quart de cercle, un buffet avec un plateau en marbre et des incrustations de motifs italiens,…Visite commentée à recommander.

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Ecomusée des anciennes carrières des Capucins
Caché sous l’hôpital Cochin, l’écomusée des carrières des Capucins, géré par une association, n’est absolument pas visible en surface. Après une descente de 102 marches, les carrières de calcaire, creusées au 12ème siècle par les moines chartreux pour édifier leur chapelle, constituent un labyrinthe de galeries, long d’environ 1200 mètres. Elles doivent leur nom au couvent des Capucins, bâti juste au-dessus au 17ème siècle.
A 20 mètres sous terre, dans la pénombre, se trouve la "fontaine" des Capucins, construite en 1810, qui sert à contrôler le niveau d’eau de la nappe phréatique grâce à l’échelle d’étiage, directement taillée dans le calcaire. Elle est dotée d’une margelle semi-circulaire dont l’épure réalisée à la mine de plomb est visible sur le mur d'une galerie voisine.
De nombreuses inscriptions montrent que les carrières ont été consolidées à partir de la création de l'Inspection Générale des Carrières (I.G.C.) en 1777. En 1841, un ancien puits d’extraction a été transformé en puits d’inspection de forme trapézoïdale dont les trous d'insertions des poutres qui supportaient les plateformes en bois, sont toujours visibles.
    Un autre puits de service est accompagné d’une vierge noire et sous le potager du Val-de-Grâce, un calvaire est dessiné au plafond car les carriers avaient besoin d’assurer leur protection. Ils pouvaient se repérer dans les galeries grâce au fil d’Ariane tracé en noir au plafond, au nom des rues identique à celui qui se trouvait en surface, à une rose des vents…
Les membres de l’association ont reproduit le cabinet minéralogique des carrières des Capucins situé sous la rue Saint-Jacques et créé en 1811. Chaque marche correspond à un banc calcaire que l'on traverse depuis la surface située à 20 mètres. Ils ont équipé une salle souterraine d’une immense table en pierre de taille accompagnée de son banc. De nombreuses sculptures contemporaines réalisées par Aymeric Louvet s’y trouvent.