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    Mai 2024

 

Infos

Découvrez le contenu de votre dernier journal n° 49 de mai, juin, juillet et octobre 2024.

Permanences :

Au cours des mois d’avril, mai et juin 2024, les permanences seront assurées à la Maison des Associations seulement les mardis et samedis matins de 10 h à 12 h.

Au Centre Socio-Culturel du Pavé Blanc 44 route du Pavé Blanc, à Clamart mardi de 10 h 15 à 12 h.

Mois de mai : Maison des associations fermée du mercredi 8 mai au dimanche 12 mai inclus.


Bénévolat
:
Vous pouvez donner un peu de votre temps à l’association ….. nous sommes à votre écoute. Nos besoins se situent dans les domaines de l’accueil, de l’animation d’activités en particulier anglais et espagnol, de programmation de visites, d’activités de bureau… contactez nous.
 


Exposition « Métro, le grand Paris en mouvement »
La visite de cette exposition met en parallèle l’évolution des transports en commun, les changements de la société et ses besoins croissants.
Si les 1ers transports en commun peuvent se dater du règne d’Henri IV (ce qui ne lui a pas porté chance …), les 1ères lignes souterraines apparaissent à Londres en 1863. Celle du métro parisien ouvre en 1900. Très intéressant de découvrir quelques uns des projets fantaisistes proposés pendant la 2nde partie du XIXème. C’est celui de l’architecte Fulgence Bienvenüe qui est choisi. Une exigence : le métro ne doit pas franchir les portes de Paris ; entre autres, pour des raisons militaires. De nombreux obstacles ont gêné la construction des gares et des voies. Par exemple celle de la station d’Austerlitz. Il a fallu construire un viaduc mais sans perturber le trafic du port de Bercy tout proche. Solution : un pont suspendu ; réaménagé dans la 2ème partie du XXème.
Une 1ère anecdote : à Concorde, le toit de la station est à 60cm de profondeur. En effet c’est la technique de tranchée ouverte (et non creusement de galerie) qui a été adoptée. a guide nous a expliqué le travail des tunneliers avec la technique des « boucliers » qui progressaient de 4cm par mois ! Pour certains tronçons des lignes 2 et 6, c’est la solution du métro aérien qui s’impose pour franchir les cours d’eau. Pour la ligne 4, qui franchit la Seine, le problème du terrain boueux est résolu grâce à la technique de « congélation du sol » (technique toujours utilisée de nos jours, quoique sous une forme plus moderne).
La maquette expliquant la superposition des trois lignes à la station Opéra est bluffante.
En ce qui concerne la décoration des stations et du mobilier, elle a été confiée à Hector Guimard, qui supervisait absolument tout. C’est lui qui a dessiné la graphie des noms de stations, par exemple. Anecdote n°2, à la station Sentier (à l’époque), la place manquait pour noter « Métropolitain », aussi, il fut décidé de ne marquer que « métro ». Le nom était lancé.
Les plus célèbres entrées de métro style art déco dessinées par l’architecte, sont des édicules couverts plus ou moins importants mêlant fer, fonte et verre. Il subsiste aujourd’hui la superbe « libellule » de la station Porte Dauphine.
A l’intérieur c’est l’hygiénisme qui doit prévaloir. C’est pourquoi, les carreaux de faïence blanche ont été choisis. Il apporte un aspect brillant aux couloirs sombres et évoque la propreté.
Un grand pas vers le changement : l’apparition des roues sur pneumatiques. L’équipementier Michelin a offert les premiers pour les essais au milieu du XXème.
Parmi les figures mythiques, celle du poinçonneur disparut en 1970. La partition des 1ère et 2ème classe, s’acheva en 1989. Les couloirs sont redessinés en courbe pour éviter tout écrasement en cas de ruée.
Le grand Paris express s’étendra jusqu’à 25 km hors de Paris. Huit tonneliers sont en action qui seront soit démontés soit enterrés à la fin des travaux.
La dernière salle de l’exposition nous fait découvrir les maquettes des stations futures. En effet, chaque ville choisit son architecte pour leur réalisation. Certaines sont de type piranésien . À découvrir absolument.

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