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    Mars 2023

 

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  • Découvrez le contenu de votre dernier journal n° 44 de Mai, Juin et Juillet 2023

 

CONCERT : samedi 25 mars 2023 à 18 h voir affiche
La chorale « A tout Choeur et l’ensemble instrumental Cantabile » vous propose ce concert au profit de la recherche médicale en ophtalmologie « RÉTINA »
Salle du CSC Pavé Blanc 44 route du Pavé Blanc à Clamart.

 

Activité Club Lecture : la séance du lundi 3 avril n’aura pas lieu – en mai la séance est prévue le mardi 9 mai.

Musée de la Légion d’Honneur et des ordres de chevaleries
En 1925, le général Dubail, alors grand chancelier de la Légion d’honneur, crée le musée afin de rendre hommage à la gloire des Français et des étrangers éprouvés par la Grande Guerre. Installé dans une aile de l’Hôtel de Salm, construit à la fin du XVIIIe siècle et devenu le siège de la Légion d’honneur en 1804, le musée présente une collection unique de décorations couvrant mille ans d’histoire à travers le monde. Par sa triple dimension historique, artistique et sociologique, il s’adresse aussi bien au grand public qu’aux passionnés de phaléristique.

LES ORDRES CHEVALERESQUES RELIGIEUX ET MILITAIRES
Á l’époque des croisades une communauté de chevaliers voit le jour. L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, un des plus anciens, avec la double mission de soigner les malades et de défendre la Terre sainte. La marque, la croix blanche à huit pointes, dite de Malte, a servi de modèle à la plupart des ordres européens.

LES ORDRES ROYAUX
En France, plusieurs ordres royaux ont rythmé l’histoire de l’Ancien Régime : Saint-Michel, créé par Louis XI en 1469, le Saint-Esprit, institué par Henri III le 31 décembre 1578 et Saint-Louis, fondé par Louis XIV en 1693. Ce dernier servit de modèle à Bonaparte pour la création de la Légion d’honneur.

LA LÉGION D’HONNEUR
Après la Révolution et la suppression de toutes les marques distinctives, armes de récompense et armes d’honneur sont les premières étapes qui conduisent à la création de la Légion d’honneur par Bonaparte. Cette institution de mérite, qui réunit le courage des militaires et le talent des civils, devait former la base d’une nouvelle société. Devenu empereur, Napoléon en fixe les insignes le 11 juillet 1804 : une étoile à son effigie avec, au revers, l’aigle impérial et la devise Honneur et Patrie. L’étoile de la Légion d’honneur et son ruban rouge ont traversé tous les bouleversements politiques. L’effigie ornant son centre s’est adaptée : Empire, Royauté, République… mais sa signification est restée fidèle aux vœux de son créateur. Elle désigne aujourd’hui, comme autrefois, une élite vivante au service de la Nation.

LES COLLIERS DE LA LÉGION D’HONNEUR
Au cœur du musée sont réunis les trois colliers de la Légion d’honneur qui symbolisent l’universalité de l’ordre. Leurs maillons illustrent les activités d’excellence de la Nation, tant civiles que militaires. Sous le Premier Empire, le collier fut porté par l’empereur, les princes de sa famille et quelques grands dignitaires. La III République créa un nouveau bijou et en fit l’insigne de fonction du grand maître, le président de la République, qui est le seul à le recevoir. Le revers des maillons est gravé des noms des présidents qui se sont succédé à la tête de l’ordre. Le collier actuel, réalisé à l’initiative du musée en 1953, est présenté par le grand chancelier au nouveau président le jour de son investiture.

LES ORDRES EUROPÉENS
Certains des plus anciens, comme l’ordre de la Jarretière, la Toison d’or ou l’ordre de l’Éléphant, sont encore décernés de nos jours, pérennisant des traditions séculaires.

LES ORDRES DU MONDE
Les pays d’Amérique, d’Afrique et d’Asie élaborent progressivement leur propre système de récompenses inspiré des modèles européens. L’ordre de l’Éléphant blanc est une des plus anciennes distinctions du royaume de Siam. Sa symbolique très orientale associe la couronne rayonnante siamoise, deux ombrelles princières à cinq niveaux et des pointes rouges émaillées représentant les pétales de fleur de lotus d’où naquit l’éléphant blanc selon la tradition hindouiste.

LA MÉDAILLE MILITAIRE
La Médaille militaire, créée le 22 janvier 1852 par le prince Louis Napoléon, futur Napoléon III, a une place particulière dans les décorations françaises. Réservée aux soldats et sous-officiers dont elle récompense actes de courage et longues années de service, elle peut être remise exceptionnellement aux grands chefs militaires. Son histoire se confond avec l’histoire militaire de la France. C’est également sous le Second Empire que sont créées les premières médailles commémoratives dont le principe perdure jusqu’à nos jours.

LES DEUX GUERRES MONDIALES
Pendant la Première Guerre mondiale, est créée la Croix de guerre destinée à honorer, sur le champ de bataille, les actes de bravoure. Pour les Poilus, elle forme avec la Légion d’honneur et la Médaille militaire, une trilogie de la gloire. Elle est le modèle des croix créées dans le cadre des conflits postérieurs. Le général de Gaulle institua, le 16 novembre 1940, l’ordre de la Libération pour récompenser de manière exceptionnelle ceux qui œuvraient pour libérer la France. Cet ordre ne comprenait qu’une seule classe : les compagnons. Le seul grand maître en fut le général de Gaulle.

L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
Créé par le général de Gaulle le 3 décembre 1963, un an après la promulgation du code réformant la Légion d’honneur, l’ordre national du Mérite a rendu possible l’harmonisation du système des décorations françaises. Il a pris le relais de nombreux ordres ministériels dont seuls subsistent les Palmes académiques, le Mérite agricole, le Mérite maritime et les Arts et lettres. Réservé aux services distingués civils et militaires, l’ordre national du Mérite a permis de nuancer la notion de mérite et d’adapter les récompenses aux nouvelles exigences du monde contemporain.



 


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