Retour sur des sorties 2017

Retour sur quelques sorties et visites

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Musée de la dentelle DSCN8417
Dans le bâtiment de style Louis XIII se trouve le musée du Patrimoine et de la Dentelle où sont exposées des pièces rares de dentelle et de porcelaine de Chantilly, résultant de deux activités développées au XVIIe et XVIIIe siècles. Anne de Bavière, princesse de Condé, forma en 1693 la communauté de Sainte Anne un groupe de dentellières, afin de fournir du travail aux jeunes filles pauvres. Un atelier de porcelaine tendre fut ensuite créé en 1730 par le prince de Condé. Le musée de la dentelle de Chantilly est un petit musée composé de trois salles présentant des collections exceptionnelles. Il conserve près de 1000 pièces de dentelle du XIXe siècle. La dentelle produite à Chantilly a toujours été composée de motifs floraux.
Définition de la dentelle : tissu très ajouré, sans trame ni chaîne, composé de fils entrecroisés de façon à former un réseau de mailles, orné de dessins variés et qui présente, généralement, un bord en forme de dents. Réalisée à la main ou suivant un procédé mécanique, la dentelle traditionnelle est en lin, soie, laine, coton et même en or ou argent. Elle est maintenant aussi en fibres synthétiques et matériaux contemporains.

Il existe deux grandes techniques de dentelle à la main : celle aux fuseaux qui viendrait de la passementerie et celle à l’aiguille de la broderie.

Au XVIIe siècle, en France, l’essentiel de la production de dentelle est assuré par des femmes des villages et des campagnes trouvant là un travail et un revenu d’appoint pour le ménage. L’outil sur lequel se fabrique la dentelle se nomme le carreau, puis fuseaux et épingles sont nécessaires pour réaliser le travail.

Quels sont les différents acteurs dans la filière de fabrication de la dentelle !
Le marchand : il est à la tête de toute la filière de production,  organise la fabrication et la vente, fournit aux dentellières de son réseau le matériel nécessaire (carreau, fuseaux, soie, modèles) puis récupère ensuite la marchandise, contre paiement à la tâche, pour ensuite la commercialiser et vendre à la clientèle.
Le dessinateur travaille directement avec le marchand et élabore les dessins qui serviront de modèles aux dentellières.
Le patroneur et le piqueur : tous deux sont chargés de réaliser le patron appelé aussi « carton piqué » qui sert de modèle à la dentellière.
Les dentellières : les jeunes filles commencent à apprendre le maniement des fuseaux dès l’âge de 6 ans auprès de leur mère ou auprès de la communauté de Sainte Anne. Elles travaillent chez elle en général une fois que les tâches ménagères ou agricoles sont terminées. Elles sont payées à la longueur des bandes réalisées ou à la pièce lorsqu’il s’agit d’un travail plus élaboré. DSCN8465
Ce travail de dentellière est dur, laborieux, délicat,  usant pour les yeux et les mains. La confection d’un grand châle nécessite la production du travail de 10 dentellières pendant un an.
La couturière rattachée au marchand confectionne les châles, volants et autres pièces de dentelle à partir des bandes fournies par les dentellières.

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Le pavillon de Manse

D-9ASw6JJOGkBq4L9lCP7RaR1lpIa0pYXiEDe3lfQwzixy5SFdS14U3wBgV5V8iAY4i4Htk3fUgh2OtNasTBwe2odkKe6bEaWi6XnRwQAKqOa2AE-c0ns9fgizKiNjsw_nKRlr5J6Vk=w490-h735-no-1Après avoir fait un zoom sur la bourgade de Chantilly à l’époque du Prince de Condé, propriétaire du domaine au XVIIème siècle, notre conférencier nous a fait remonter l’histoire. Nous sommes en 1671. « Le Nôtre », jardinier de Louis XIV s’interroge sur la commande suivante : créer et réaliser un jardin au Château de Chantilly. Comment faire pour alimenter en eau les jets, fontaines et cascades ? Réflexion, recherche et ingéniosité le conduise à utiliser la rivière « Nonette » pour construire le Pavillon de Manse et sa machine hydraulique. La nonette est détournée, canalisée et l’imposante machine hydraulique en bois voit le jour.
Comment de « Le Nôtre » le projet se trouve entre les mains de Jacques de Manse, receveur de la gabelle dans la région de Montpellier ? Colbert voyant que le jardinier du Roi trop pris par les jardins de Versailles ne peut s’occuper de Chantilly, fait appel à Pierre-Paul Riquet constructeur du canal du midi. Ce dernier travaille avec Jacques de Manse.  Ces deux provinciaux montent à Paris.7vEqwQjGYtC0wRN5NXwe3yrvZUIbEia8PoIOyPQ8HUO1nL3S5YwUGtqdV183k7M-cy-XXHYPDdQQnAjykonK0u_Vu_TUFc1qvykwWC3uzk38DfZRFUXJCywKdfRYOHHRHKjkkFfQ7lo=w1105-h735-no
Il leur est confié la mission suivante : alimenter la capitale en eau.
Puis, le grand Condé fait  appel à Jacques de Manse pour faire fonctionner les grandes eaux et les machines élévatrices du jardin de Chantilly.
En 1885, une blanchisserie mécanisée équipée de chaudières, lessiveuses, essoreuses et laveuses voit le jour. Elle fonctionnera jusqu’en 1971.
La machine des grandes eaux, imposante, a été reconstruite à l’identique en 2005. Elle est le seul témoin en Europe de l’hydraulique grandiose du siècle de Louis XIV.
Notre visite nous a permis de voir en plus de la machine citée plus haut, les salles de pompage ainsi que la blanchisserie.
En conclusion, le pavillon de Manse c’est des siècles de curiosité, d’ingéniosité et d’innovation au cœur de Chantilly.

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Visite des studios de France Télévision DSCN8370
Premier groupe audiovisuel en France en termes d’audiences, la société regroupe les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô et le Réseau Outre-Mer 1re.
Notre guide après nous avoir évoqué le climat social actuel de France Télévision c’est-à-dire la fusion de la rédaction de France 2 et France 3 et dit que –  95% des journalistes ne veulent pas de cette fusion –  nous avons parcouru de nombreux lieux de travail.
Direction la salle de rédaction et description de la méthode de travail pour construire un journal télévisé. Fonctionnement avec  le rédacteur en chef, et les journalistes spécialisés/experts sur un sujet donné. Cette phase dure environ 1 h.
Quelques chiffres : 70 personnes travaillent pour réaliser un journal, son coût peut varier de 60 à 100 000 €.
Les journalistes ont accès :
•    aux dépêches AFP du monde entier
•    à une banque d’images d’environ 100 pays
•    à une salle technique pour sélectionner les images qui accompagnent leurs sujets.
Le guide nous a décrit, le matériel du caméraman et le rôle de ce dernier, la fonction de la régie avec son réalisateur qui est en relation constante avec les cadreurs. C’est lui qui pilote le séquencement des plans. Il est accompagné d’un(e) script(e), une sorte de copilote et des équipes techniques à son service. L’attention est constante car les plans et différentes sources d’informations s’enchainent très vite.
Plusieurs autres aspects ont été abordés par exemple comment :
•    les équipes fonctionnent avec les équipes régionales,
•    après avoir choisi les images et fait les commentaires le journaliste et l’ingénieur du son finalisent et valident avec le PAD (prêt à diffuser).
Toujours au cours du parcours  nous sommes passés par la salle de montage, la  salle de mixage (cabine insonorisée) les plateaux des journaux de la 2 , de la 3 du 13h et du 20h (l’utilisation des salles se fait en fonction des programmes et modes du moment ex : présentateur debout, écran de fond qui défile…) ,  les studios des chiffres et des lettres, de Modus, de Télématin, de C’est au programme, de C dans l’air, Météo à la carte… le plateau de présentation de la météo (présentateurs de la météo qui sont des journalistes).
Plus de secrets, non plus,  pour les participants sur la loge de maquillage, le studio de production où on monte et démonte les décors, le garage par lequel les décors sont livrés par camion car il n’y a pas d’entrepôt sur place, le stockage des décors se fait à l’extérieur des locaux.
On comptabilise 150 métiers différents qui vont du menuisier, au peintre, tapissier…, et aussi beaucoup d’externalisation.

 

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Rallye pédestre à Verrières-Le-Buisson  IMG_7808

Verrières-le-Buisson déjà plébiscitée dès le XVIIIe  siècle par les rois de France pour leurs chasses en forêt est aujourd’hui encore connue des Parisiens pour sa forêt de Verrières. Elle est aussi célèbre dans le milieu de l’horticulture et la botanique pour avoir été le site choisi par la famille Vilmorin, fondateur de la compagnie Vilmorin de graines. Cette riche famille a laissé à la ville son arboretum, devenu réserve naturelle régionale, qui lui permet aujourd’hui encore, malgré une urbanisation importante durant les années 1960 de revendiquer le titre de « Ville Arboretum ».
C’est dans cet environnement et sous un soleil radieux, qu’une trentaine d’adhérents se sont mis en marche afin de répondre au questionnaire préparé par l’équipe organisatrice : 38 questions. Observations, lecture de la documentation, recherche de différentes espèces d’arbre, personnages célèbres ayant séjourné dans la ville, tout un questionnaire, pour lequel les 5 équipes, ont dû trouver les bonnes réponses.
Un moment de convivialité fort agréable qui laisse le souvenir de s’être bien amusé tout en se cultivant sur l’histoire des lieux.
La soirée de proclamation des résultats a clôturé une journée bien sympathique.
À l’année prochaine pour de nouvelles aventures au cours d’un nouveau rallye.

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Octobre Rose à Clamart Accueil

Cette opération lancée par l’institut Curie au début de l’été a généré une forte mobilisation parmi les adhérents(es) de Clamart Accueil.
Rappel de cette action : L’institut Curie a lancé  le défi solidaire suivant : tricoter l’écharpe rose la plus longue possible pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein.
Environ 30 personnes se sont impliquées dans le tricot puis ensuite dans la couture afin de relier les 885 petits carrés tricotés.  L’engouement rencontré a rayonné car environ 1000 carrés ont été tricotés  par les clientes du magasin de laine chez qui nos petites fourmis se sont fournies. Les petites mains du Centre Communal d’Action Sociale le CCAS ont prêté mains fortes dans les différentes étapes de la réalisation de ces travaux.

Vendredi 29 septembre se déroule l’inauguration de cet événement « Tricote moi un ruban rose »  en présence de la marraine Sophie Thalmann, à 10h 30 sur le site de Paris 26 rue d’Ulm à 14h 30 sur le site de Saint-Cloud 35 rue Dailly.

Félicitations à toutes ces petites mains alertes.  Visionner l’album photos en cliquant ICI

ci-dessous quelques réalisations

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Port Royal Des Champs   DSCN7510

Port Royal Des Champs c’est quoi ?
Á l’origine une abbaye cistercienne fondée en 1204. Toute l’histoire relative à la nomination de son abbesse Marie-Angélique Arnaud nous a été restituée par le conférencier.
Que subsiste-t’il aujourd’hui de l’abbaye ? les fondations de l’église abbatiale construite au début du XIIIè siècle et l’imposant pigeonnier. La ferme des Granges, exploitation principale de l’abbaye, a conservé sa vaste grange à blé médiévale.
Dans le musée nous avons pu observer plusieurs œuvres exécutées par le peintre Philippe de Champaigne. Le conférencier nous a surtout fait le récit de l’histoire singulière de ce lieu en évoquant les principaux personnages qui ont marqué la vie de cette abbaye et qui ont contribué à la naissance du mouvement de réforme dit « du jansénisme ». L’influence intellectuelle et spirituelle du jansénisme demeura vive en France jusqu’à la Révolution.
Le site de l’abbaye détruite devint un lieu de pèlerinage au XVIIIè siècle.

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enseigneSOLEIL, le centre de rayonnement synchrotron français
Au cours de notre visite en cette après-midi chaude du mardi 20 juin 2017,  après une présentation vidéo du centre et l’explication de ce qu’on trouve dans le bâtiment, nous sommes rentrés au centre des différentes installations de haute technologie qui permettent d’obtenir le précieux rayonnement.
SOLEIL explore la matière afin de mieux connaître sa structure et ses propriétés grâce à une lumière extrêmement brillante : « le rayonnement synchrotron ». Émis par des électrons circulant quasiment à la vitesse de la lumière, ce rayonnement permet d’analyser tout type d’échantillon jusqu’à l’échelle de l’atome.
SOLEIL rayonne en France et dans le monde entier. C’est un grand centre de recherche dont les équipes développent, en interne ou en partenariat, leurs propres thématiques d’étude sur de nombreux sujets qui mobilisent aujourd’hui la communauté scientifique.
Explications très techniques qui expliquent comment tout au long de leur parcours quasiment circulaire imposé par des champs magnétiques, les électrons perdent une partie de leur énergie sous forme de rayonnement lumineux.
Les “lignes de lumière” environ 200 mètres de longueur, sont visibles à l’œil nu (structure extérieure) mais pour ce qui s’y passe à l’intérieur…. c’est du domaine des spécialistes. Aujourd’hui 29 laboratoires sur mesure composent ce bâtiment de 185 mètres de diamètre sur un site de 16 hectares. On compte 350 personnels permanents dont 150 chercheurs et près de 60 autres métiers différents, et aussi environ 2500 utilisateurs extérieurs issus des milieux académique ou industriel venant travailler sur les lignes de lumière.
Qu’il soit chercheur, industriel, étudiant, scolaire… tout public curieux de science est accueilli quotidiennement à SOLEIL.

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Le quartier du Sentier

En partant de la Porte Saint-Denis décrite par notre conférencière – (architecte, sculptures, et dimensions 25 m de haut et 24,65 m de large) nous avons déambulé dans le plus petit arrondissement de Paris qui reste toutefois le plus peuplé et celui dans lequel il y a le plus d’activité : finances, bijoux, presse, tissus…

Nous avons observé les façades à fruits (terme employé en architecture pour désigner une diminution de l’épaisseur qu’on donne à un mur au fur et à mesure qu’on s’élève) dans ces rues étroites, découvert les beaux hôtels particuliers de l’époque Louis XVI et du XVIIIème siècle , pénétré dans l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle dans laquelle se trouve un baptistère à l’ancienne utilisé de nos jours.
L’actuel quartier du sentier dont le nom évoque de nos jours le « prêt-à-porter », fut sous l’Ancien Régime un quartier résidentiel. Dans ce petit périmètre ont vécu des noms célèbres de notre histoire : Madame Vigée-Lebrun, Jeanne-Antoinette Poisson future marquise de Pompadour, Necker ainsi qu’André Chénier et…….Fouquier-Tinville. Les façades des hôtels particuliers de ces personnages sont les témoins de la richesse de leurs propriétaires.

L’histoire du quartier c’est aussi la Révolution et l’émigration qui ont amené de grands changements.
En 1799, le passage du Caire est ouvert, et les noms des rues avoisinantes rappellent la campagne d’Égypte de Bonaparte.

Avoir une connaissance de ces quartiers qui on un vécu historique si varié est toujours enrichissant.

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École militaire
La visite a consisté à nous rappeler le contexte de la construction de cet édifice. Les Invalides ont servi de modèle. Ces terrains appartenaient à l’abbaye Saint-Germain-des-Près et toute la zone constituait la Plaine de Grenelle. La superficie de l’École Militaire fait 12 hectares tandis que les Invalides en font 7. Le Champ-de-Mars appartient à l’École Militaire.
ecole militaire  Un peu d’histoire :
La guerre de succession d’Autriche avait souligné le manque de formation des officiers. En 1648, le financier Joseph Pâris-Duverney présente, avec l’appui de Madame de Pompadour, un projet de collège militaire destiné à former des promotions de 500 jeunes gentilshommes sans fortune. Le décret de 1751 portant création de l’école, vise aussi à souligner la grandeur du règne et à  redorer un blason royal déjà bien terni, en lançant un projet qui n’était pas sans rappeler ce que l’arrière-grand-père du roi avait fait pour les « soldats vieux et caducs » en  fondant l’hôtel des Invalides.

Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi, élabore un projet ambitieux que la crise financière obligera à réduire. Le chantier sera continué et achevé par Etienne Boullée et Théodore Brongniart.

L’Ecole est supprimée en 1788 par souci d’économie et le quartier général de la garde consulaire puis impériale s’y installera. Sous le second Empire la longueur de la façade sur le Champ- de-Mars est doublée par l’adjonction des pavillons de l’artillerie et de la cavalerie et en 1876 l’Ecole supérieure de guerre s’installe dans les locaux.
Malgré les vicissitudes du temps, notamment les pillages de l’époque révolutionnaire, les bâtiments – la chapelle, l’actuelle bibliothèque patrimoniale- ont gardé le décor 18ème siècle qu’ont connu tous les chefs militaires – à commencer par le lieutenant Bonaparte – formés à l’école ou qui y ont enseigné. Mais l’école a aussi connu des événements qui ont marqué son histoire comme la dégradation du capitaine Dreyfus ou les combats de la libération dont les murs gardent les traces.
L’École militaire regroupe aujourd’hui l’ensemble des organismes de l’enseignement militaire supérieur. Le bâtiment abrite également plusieurs services de l’administration centrale du Ministère de la Défense.

    plan interieur de l'EM  plan des bâtiments

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Exposition « anatomie d’une collection »  au musée Galliéra
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Qui porte quoi ? Telle est la question posée par le Palais Galliera à travers l’exposition Anatomie d’une collection. De l’habit de cour au bleu de chauffe, entre anonymes et célébrités, l’exposition réunit pièces de vêtements et d’accessoires issus du fonds Galliera pour revisiter la mode du XVIIIe siècle à nos jours.
Un peu d’histoire,  en 1920 lors de la création du musée des costumes « Galliéra », ce dernier regroupe 200 vêtements ; aujourd’hui on en compte 120 000 et 150 000 accessoires.

Ainsi, parmi les corsets on a pu  voir celui de Marie-Antoinette et, parmi toutes les blouses, celle d’une infirmière de la Première Guerre Mondiale dont l’histoire n’a pas retenu le nom… Habit du Dauphin, gilet de Napoléon, robe de l’impératrice Joséphine, corsage de la Castiglione, veste d’amazone de Cléo de Mérode, pantalon d’ouvrier, robe de George Sand, collet de Sarah Bernhardt, salomés de Mistinguett, habit de forçat, chapeau-chaussure de Gala, tablier de travail, tailleur d’Audrey Hepburn, manteau d’Elsa Schiaparelli, robe de la duchesse de Windsor, robe de Jacqueline Bouvier (Jackie Kennedy)… Plus de deux cents pièces, avec ou sans pedigree, identifient ceux qui les ont portées.
C’est à partir de tous ces différents habits, gilets, chemises de nuit,…que l’on comprend leurs fonctions et leurs évolutions dans le temps et la naissance des « patrons » dans le monde de la couture.
Les personnalités célèbres ont inspiré les couturiers, tout comme ces mêmes célébrités ont fait la renommée des créateurs : exemple le bottier Pérugia dont Mistinguett fut l’une des plus fidèles clientes.
Après avoir parcouru quelques siècles à travers le vêtement et ses usages, l’exposition  consacre un espace à Sonia Rykiel disparue récemment.

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Maison-musée Raymond Devos

DSCN2600Il s’agit du premier musée consacré à un artiste du music-hall, équilibriste des mots et voyageur de l’imaginaire.
Le musée est situé dans la demeure du XIXème siècle,  dans laquelle a vécu l’artiste. Afin de pouvoir accueillir du public dans de bonnes conditions il a fallu transformer les espaces, tout en conservant le caractère et le charme de cette villa : « villa Hiéra ».
Sur trois niveaux, nous vivons avec l’artiste :
•    Au rez-de-chaussée sont exposées les nombreuses distinctions reçues – des écrans interactifs permettent de découvrir l’intimité de l’homme et sa philosophie.
•    À l’étage, les instruments que l’artiste pratiquait sont magnifiquement mis en scène et surprise  dans une salle de cinéma on s’installe pour revivre les sketches connus et ceux moins connus.
Son bureau reconstitué à l’identique laisse voir sa collection de livres, dictionnaires et objets du quotidien.
•    Au dernier niveau la voix de Raymond dévoile son « petit musée » antre de toutes ses créations.


La fondation Raymond Devos a pour objectifs de :
•    Protéger son œuvre, diffuser l’œuvre en France et à l’étranger,  promouvoir la langue française, transmettre, accompagner des associations caritatives pour l’enfance,  recevoir le public.

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Les NICETTES
DSCN2438C’est au pied des Pyrénées, dans le village de Saint-Gaudens, un jour de 1935, que la recette unique des Nicettes fut mise au point. Née de la générosité de Nicette, l’arrière grand-mère de l’actuel artisan-caramelier, la recette originale a été transmise à travers les générations en conservant le secret de sa saveur.
Authentique, la méthode de fabrication artisanale pour obtenir un caramel très tendre est restée inchangée. Elle repose sur un savant mélange de produits simples, le sucre et la crème fraîche épaisse, ne contenant ni colorant ni additif, ni glucose. Il n’existe pas de machine tout est fait à la main. Les moules utilisés ont été fabriqués par le grand-père du jeune artisan qui a repris cette activité en 2011.
Le caramel est chauffé à 120 ° puis coulé dans des moules. Après un repos de 24 heures on retire le porte lames (invention artisanale avec des lames en inox). Ainsi, on obtient des barres qui sont ensuite coupées en carré. La production journalière dure 3 heures, pour 2 000 caramels,  le temps de découpe étant très long.
Les caramels se conservent  bien au réfrigérateur environ 8 mois à condition que la boîte soit fermée. Certains parfums, pétale de rose, écorce d’orange…enrichissent la gamme de ces caramels aux cœurs tendres.
On trouve ces caramels à la vente dans les marchés gourmands, du terroir, etc…
Perpétuer la tradition tout en développant de nouvelles saveurs, c’est le leitmotiv de ce jeune artisan.

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La marqueterie de paille : l’or des pauvres

La marqueterie de paille a séduit au cours des siècles de nombreux amateurs et professionnels.
Parent pauvre de la marqueterie de bois, elle fut utilisée aussi bien par de brillants marqueteurs que par les religieux, les marins et les bagnards (environ 15 000 personnes) et a donné naissance à un artisanat très riche dès le 17è siècle en particulier en France. Lors de la fermeture des bagnes cette activité tombe dans l’oubli.
La marqueterie de paille fut remise au goût du jour pendant la période Art Déco et les décorateurs les plus prestigieux lui redonnèrent ses lettres de noblesse.
A partir d’une matière première abondante et peu coûteuse entièrement naturelle,  la paille de seigle, les artisans ont créé des pièces et des meubles pleins de poésie. Cette paille est cueillie à la main avant que le grain ne soit mur, seule la tige est utilisée après avoir séchée au soleil.
Il n’y a pas vraiment de technique et encore moins d’outils mécaniques. La silice contenue dans la paille donne ce vernis et cette brillance naturelle ce qui en fait une matière extrêmement solide.
Pour réaliser les motifs compliqués on pratique le plaquage : travail très minutieux  avec comme outil une pointe de scalpel.
Au cours de notre visite, nous avons pu admirer de magnifiques coffrets qui ont été restaurés ainsi que de beaux objets.
Aujourd’hui la concurrence est là car, les antiquaires et les décorateurs ont permis de remettre cette activité en lumière.
Dans l’atelier visité, 98 % de la charge de travail répond à de la demande de créations. La restauration n’occupe plus qu’une place mineure. 70% du chiffre d’affaires se fait aux  États-Unis grâce à des demandes de décorateurs.
On peut citer quelques réalisations : dressing, table de salon, table de chevet, panneaux, paravents.
Pour réaliser 70 m2 de panneaux il faut compter une semaine de préparation et une semaine de collage.
Lison de Caunes a été nommée Maître d’art et à ce titre a pour obligation de transmettre son savoir-faire.

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